Menu
Libération

Le chimiquier accidenté est arrivé à Brest, aucune pollution détectée

Article réservé aux abonnés
Photo de la marine montrant le chimiquier YM Uranus en difficulté, le 8 octobre 2010, au large d'Ouessant. (© AFP photo AFP)
par
publié le 9 octobre 2010 à 10h14
(mis à jour le 9 octobre 2010 à 10h32)

Tout est bien qui finit bien. Le convoi, composé du remorqueur Abeille Bourbon et du chimiquier accidenté YM Uranus, est entré en rade de Brest peu avant minuit, après plus de 12 heures de remorquage à petite vitesse depuis le lieu de la collision, dans les eaux internationales, au large de l'île d'Ouessant, à plus de 50 milles (environ 100 kms) de Brest.

De premières investigations étaient en cours samedi matin au port militaire de Brest sur le navire chimiquier de 120 mètres, qui a été remorqué jusqu'au port breton après une collision tôt vendredi matin avec un cargo.

«Bien qu'aucune pollution n'ait été détectée en raison de l'intégrité des soutes du navire, un barrage flottant anti-pollution» a été installé par mesure de précaution autour du chimiquier. De plus, «par arrêté du préfet maritime, un périmètre de sécurité de 500 mètres est établi autour du bâtiment».

Le chimiquier a été amarré par les services portuaires vers 1h45 à l'épi 4 dans l'enceinte du port militaire de Brest, un épi habituellement réservé aux porte-avions.

Le YM Uranus était chargé de 6.000 tonnes de solvants, ce qui a soulevé la crainte d'une catastrophe écologique, quand il est entré en collision avec un cargo, un vraquier de 191 mètres construit en 2010, le Hanjin Rizhao (bien Rizhao). Les deux navires faisaient route vers les Pays-Bas. Les conditions météo étaient clémentes au moment du drame qui n'a pu encore être expliqué.

En raison d'une importante voie d'eau, les