Deux plongeurs britanniques s'apprêtaient samedi à «fouiller l'éboulis» où pourrait être enseveli le spéléologue disparu depuis dimanche dans les Gorges de l'Ardèche.

«On ne peut pas avoir un optimisme irrationnel car au sixième jour, on n'a pas de preuve de vie et c'est pour ça qu'on recherche des certitudes, comme une présomption forte de décès», a expliqué le sous-préfet de Largentière, Jean Rampon.

«C'est une journée qui peut être décisive sur la suite des opérations», a-t-il reconnu, laissant transparaître un certain «pessimisme».

En milieu de matinée, deux plongeurs britanniques équipés d'une «sonde d'avalanche» iront «sonder le gravier de l'éboulis afin de détecter une zone de résistance anormale», qui pourrait être le corps de Eric Establie.

A l'aide d'une «perche» équipée d'un «détecteur électromagnétique», ils ont également pour mission de rechercher des «masses métalliques», comme la «robinetterie d'un bloc de plongée».

Ces éléments permettraient alors de «valider» l'hypothèse que Eric Establie, un plongeur de réputation internationale, «est décédé enseveli dans cet éboulis avec son équipement de plongée», a indiqué Jean Rampon.

Les résultats définitifs de cette plongée ne seront toutefois communiqués qu'en fin de journée.

Par ailleurs, une quinzaine de spéléologues se relayaient toujours pour continuer le dégagement d'une cheminée naturelle partant du plateau domi