Un premier groupe de 57 Irakiens victimes de l’attentat du 31 octobre contre la cathédrale syriaque catholique de Bagdad doit arriver ce soir en France. Il se compose de 36 blessés graves et de 21 accompagnateurs non blessés. Tous sont chrétiens, à l’exception d’un garde du corps, musulman, également blessé dans l’attentat.
Le 31 octobre, un groupe armé avait fait irruption dans l'église et Saydat al-Najat (Notre-Dame du Perpétuel secours) de Bagdad pendant la messe. Selon un rescapé, Bassam Sami Youssef, 21 ans, cité par l'AFP, la messe avait «commencé vers 17 heures»,«un quart d'heure plus tard», les fidèles ont «entendu des explosions»,«puis les terroristes ont pénétré […] dans l'église». Le célébrant, le père Wassim, a «essayé de parlementer avec les assaillants, mais ces derniers l'ont immédiatement abattu, ainsi que le père Athir».«C'était la panique. Les terroristes ont jeté une grenade sur sept fidèles qui tentaient de s'échapper», poursuit Bassam Sami Youssef.
Assaut. D'après des témoignages recueillis par l'Association d'entraide aux minorités d'Orient, les terroristes se seraient livrés à un carnage à l'intérieur de l'église, mutilant et tuant notamment les enfants devant leurs parents. Ils auraient contacté les autorités par téléphone, demandant que soient relâchés des prisonniers islamistes en Irak et en Egypte.
La prise d’otages à l’intérieur de l’église a duré six heures. Voyant que le dialogu