La Cour de cassation examinera le 17 novembre les requêtes en dépaysement des affaires Bettencourt, déposées lundi soir par le parquet général de Versailles.
L'audience aura lieu à 14H00 devant la chambre criminelle de la Cour de cassation, présidée par Bertrand Louvel. Le caractère public ou non de cette audience sera décidé dans les prochains jours.
La décision devrait ensuite être rendue très rapidement, probablement dans les jours suivants.
Comme il l'avait annoncé fin octobre, le procureur général de Versailles, Philippe Ingall-Montagnier, a transmis lundi à la plus haute juridiction les trois requêtes lui demandant le dépaysement de l'ensemble du tentaculaire dossier Bettencourt.
Sont visées par cette demande: l'information judiciaire regroupant les quatre enquêtes préliminaires du procureur de Nanterre Philippe Courroye -notamment du volet Eric Woerth-, le dossier pour abus de faiblesse mené par la juge de Nanterre Isabelle Prévost-Desprez et l'information judiciaire pour «violation du secret professionnel» visant la magistrate, soupçonnée d'avoir donné des informations dans la presse.
La Cour de cassation a toute liberté de dépayser ou non ces dossiers. Si elle faisait suite à ces requêtes, elle désignerait probablement une juridiction comme Lyon ou Paris. Véritable monstre juridique, l'affaire Woerth/Bettencourt nécessite en effet la désignation de plusieurs juges d'instruction.
Ces demandes de dépaysement, réclamées depuis des mois par les syndicats de magistrats et l'op