13 septembre En plein regain d'affaire Bettencourt, Le Monde dégaine en une: «L'Elysée a violé la loi sur le secret des sources des journalistes.» Selon le journal, la Direction générale de la police nationale (DGPN) a été chargée d'identifier l'origine des fuites qui ont permis au quotidien de révéler, le 18 juillet, des extraits de la déposition de Patrice de Maistre, l'homme de confiance de Liliane Bettencourt. Très vite émerge le nom de David Sénat, un magistrat conseiller de la garde des Sceaux, et taupe présumée. Ses relevés d'appels (les fameuses «fadettes», abréviation de «factures détaillées») auraient été épluchés, ce qui aurait permis de repérer ses contacts avec Gérard Davet, journaliste au Monde.
Bernard Squarcini, le patron de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI, qui dépend de l'Intérieur), confirme qu'«il y a eu un éclairage» de ses services. Les faits sont établis, reste la question de fond: qui a donné l'ordre d'enquêter? Le Monde accuse l'Elysée, qui dément en bloc.
15 septembre La polémique enfle et, Place Beauvau, il