Menu
Libération
l'actu

Le Canard enchaîné dit faire l'objet d'une enquête de la DCRI

Article réservé aux abonnés
Le bâtiment de la direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) le 15 novembre 2010 à Levallois-Perret (AFP Lionel Bonaventure)
par
publié le 10 novembre 2010 à 10h12
(mis à jour le 10 novembre 2010 à 16h49)

Le Canard enchaîné de mercredi affirme qu'une «enquête est en cours» pour identifier ses sources au sein de la DCRI, après que l'hebdomadaire a écrit que Nicolas Sarkozy supervisait «l'espionnage de journalistes», une «enquête» que ce service de renseignement dément formellement.

«Une enquête est en cours, à Levallois, au siège de la direction centrale du renseignement intérieur (DCRI), objectif: tenter de découvrir qui, en parlant au Canard, lui a permis d'écrire» son article de la semaine précédente, écrit l'hebdomadaire.

«Aucune enquête n'a été ouverte à la DCRI depuis la parution de cet article», a affirmé son directeur Bernard Squarcini mardi soir. Il dément également l'affirmation selon laquelle «un climat de suspicion généralisé» règnerait à la DCRI, d'après «un cadre» du service cité par le Canard enchaîné.

«Le moral de la DCRI est au beau fixe, dans la mesure où personne ne (s'y) reconnaît comme appartenant à un pseudo "cabinet noir", comme le Canard ou le Nouvel Observateur l'ont avancé», souligne Bernard Squarcini. «Je ne dirige pas une officine de barbouzes», a-t-il assuré.

«Pas une officine de barbouzes»

En outre, ajoute-t-il, «les syndicats se sont exprimés, toutes tendances confondues, et immédiatement». «La boîte est loin