Le Canard enchaîné de mercredi affirme qu'une «enquête est en cours» pour identifier ses sources au sein de la DCRI, après que l'hebdomadaire a écrit que Nicolas Sarkozy supervisait «l'espionnage de journalistes», une «enquête» que ce service de renseignement dément formellement.
«Une enquête est en cours, à Levallois, au siège de la direction centrale du renseignement intérieur (DCRI), objectif: tenter de découvrir qui, en parlant au Canard, lui a permis d'écrire» son article de la semaine précédente, écrit l'hebdomadaire.
«Aucune enquête n'a été ouverte à la DCRI depuis la parution de cet article», a affirmé son directeur Bernard Squarcini mardi soir. Il dément également l'affirmation selon laquelle «un climat de suspicion généralisé» règnerait à la DCRI, d'après «un cadre» du service cité par le Canard enchaîné.
«Le moral de la DCRI est au beau fixe, dans la mesure où personne ne (s'y) reconnaît comme appartenant à un pseudo "cabinet noir", comme le Canard ou le Nouvel Observateur l'ont avancé», souligne Bernard Squarcini. «Je ne dirige pas une officine de barbouzes», a-t-il assuré.
«Pas une officine de barbouzes»
En outre, ajoute-t-il, «les syndicats se sont exprimés, toutes tendances confondues, et immédiatement». «La boîte est loin