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A Rennes, ça roule

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La capitale bretonne est à l’avant-garde en matière d’accessibilité et d’aide aux personnes handicapées.
Le centre culturel «Les Champs Libres», de Christian de Portzamparc. 100% accessible aux handicapés. (AFP)
publié le 16 novembre 2010 à 0h00

Rue Saint-Hélier, un des axes principaux de Rennes. Sur la voie réservée aux bus, un fourgon vert et blanc Handistar se faufile. Les personnes dans l’impossibilité d’utiliser le réseau de la société de transport de l’agglomération rennaise (Star) classique peuvent faire appel à ces minibus qui assurent leur trajet du pas de leur porte jusqu’à leur destination, et ce depuis 1976. Passé du statut associatif à celui de service public en 2000, Handistar est utilisé régulièrement par 1 350 Rennais. La capitale bretonne n’a donc pas attendu la loi handicap de 2005 pour permettre à tous ses habitants de sillonner la ville. Si les transports et les lieux publics de l’agglomération Rennes-Métropole sont presque tous aménagés, c’est essentiellement grâce à la collaboration entre la municipalité et les associations réunies au sein du collectif Handicap 35. Un groupe de travail «personnes à mobilité réduite» a été mis en place dès 1982, devançant de plus de vingt ans les comités consultatifs voulus par la loi de 2005.

«Comme d'autres villes moyennes, telles Grenoble ou Metz, Rennes est exemplaire en matière d'accessibilité», confirme l'Association pour adultes et jeunes handicapés (Apajh), qui souligne que ces communes ne sont pas représentatives des efforts habituellement consentis par les collectivités locales. Sur 100 lignes de bus, 37 sont adaptées pour les personnes handicapées et l'unique ligne de métro, ouverte en 2002, est un modèle à suivre. «On peut facilement che