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Karachi: des parties civiles réclament l'audition de Sarkozy, Chirac et Villepin

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L’ancien ministre de la Défense, Charles Millon, a assuré lundi qu’il y avait eu des rétrocommissions versées jusqu’en 1995 en marge d’un contrat de vente au Pakistan de sous-marins français.
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publié le 18 novembre 2010 à 10h49
(mis à jour le 18 novembre 2010 à 11h44)

Des familles de victimes, parties civiles dans l’enquête sur l’attentat de Karachi en 2002, demandent que Nicolas Sarkozy, Jacques Chirac et Dominique de Villepin soient entendus par le juge Renaud Van Ruymbeke.

«Nous avons sollicité hier auprès du juge Van Ruymbeke que Jacques Chirac soit entendu en qualité de témoin, de même que Dominique de Villepin», a annoncé l'avocat des familles de victimes, Me Olivier Morice.

L'ancien ministre de la Défense, Charles Millon, a assuré lundi devant le juge qu'il y avait eu corruption avec l'existence de rétrocommissions versées jusqu'en 1995 en marge d'un contrat de vente au Pakistan de sous-marins français. En 1995, il avait été chargé de mettre fin aux versements de commissions sur certains contrats d'armement. A cette époque, Villepin était secrétaire général de l'Elysée.

«Les parties civiles insistent également sur le fait qu'une audition de Nicolas Sarkozy est possible, même s'il est couvert par une immunité présidentielle. Il faut que Nicolas Sarkozy lève toute ambiguïté», a aussi réclamé l'avocat.

Bernard Cazeneuve, rapporteur PS de la mission parlementaire sur l'attentat de Karachi, demande aussi que les responsables politiques ayant «eu à connaître» des rétrocommissions, et éventuellement Jacques Chirac, soient entendus par la justice, dénonçant sur France 2 «un systè