Stéphanie (1), 28 ans, consultante en design, et son conjoint, Frédéric, 29 ans, ingénieur télécoms, ont discuté logement cet été. Depuis début 2008, ils sont locataires dans le quartier parisien de Montorgueil (IIe), d'un appartement qu'ils payent 1 400 euros par mois. «On s'est rendu compte qu'en trois ans, on avait mis près de 50 000 euros dans le loyer.» A la rentrée, ils ont commencé à chercher, avec l'espoir de devenir propriétaires sans payer beaucoup plus. Impératif : l'appartement doit «comporter deux chambres,si demain on a un enfant». Au début le couple prospectait dans les IIe, IIIe et IXe arrondissements. «J'ai vu des trucs incroyables. Des soi-disant trois-pièces avec une des chambres minuscule.» Très vite, le couple comprend qu'il va falloir élargir le périmètre pour trouver. A force de visites, ils ont eu un «coup de foudre» pour un trois- pièces «très bien organisé, typiquement parisien avec bow-window, parquet point de Hongrie, moulures, balconnet, vue panoramique» au cinquième étage dans une impasse calme entre Pigalle et Anvers. Surface : 48 m2. Prix : 485 000 euros, soit 10 000 euros le m2. Pendant leurs recherches, Stéphanie a été choquée par «les prix fous», «la rareté» et «la pression des vendeurs pour vous faire signer vite. Certains veulent vous faire surenchérir» (lire ci-dessus). Le couple a bénéfic
«Sans la famille, on n’aurait jamais pu acheter»
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par Tonino Serafini
publié le 10 décembre 2010 à 0h00
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