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Le meurtrier d'Anne-Lorraine Schmitt ne fait pas appel

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publié le 28 décembre 2010 à 17h29

Thierry Devé-Oglou, condamné le 15 décembre à la réclusion criminelle à perpétuité assortie d'une période de sûreté de 22 ans pour le meurtre d'Anne-Lorraine Schmitt de 34 coups de couteau lors d'une tentative de viol dans le RER fin 2007, n'a pas fait appel, a-t-on appris auprès de son avocat.

«Il ne souhaite pas infliger à la famille un deuxième procès», a déclaré à l'AFP Me Mahieddine Bendaoud, avocat de Thierry Devé-Oglou. «Il a lui-même vécu ce procès très difficilement», a-t-il ajouté.

Thierry Devé-Oglou a été condamné le 15 décembre par la cour d'assises de Pontoise à la réclusion criminelle à perpétuité au terme de trois jours de procès éprouvant, en présence de la famille de la victime. Thierry Devé-Oglou avait dix jours pour faire appel de sa condamnation.

Le dimanche 25 novembre 2007, Anne-Lorraine Schmitt, 23 ans, était retrouvée ensanglantée en fin de matinée en gare de Creil (Oise) dans une rame du RER D en provenance de Paris. Elle est morte sous les coups de couteau de son agresseur alors qu'elle se défendait à main nue. Ce drame avait alors connu un très fort retentissement médiatique et politique en France, au moment où le projet de loi sur la rétention de sûreté était en débat au Parlement.

La famille satisfaite du verdict

Thierry Devé-Oglou avait déjà été condamné en février 1996 par la cour d'assises de l'Oise à cinq ans de prison, dont deux avec sursis, pour un viol commis en janvier 1995, dans le même RER D, en menaçant une jeune femme avec un couteau