Une centaine d'adolescentes disant se nommer «Hamidovic» ont été interpellées à Paris depuis le démantèlement du réseau éponyme il y a un mois. La centaine de jeunes filles ont été arrêtées principalement dans le métro, et ont pour la plupart déclaré se nommer ou faire partie du réseau «Hamidovic». Mineures, elles ont été remises en liberté.
Fin novembre, la police avait annoncé avoir démantelé, après trois ans d'enquête, un réseau aux méthodes barbares qui n'hésitait pas à violer ou torturer des enfants, jeunes filles pour leur majorité, afin de les obliger à voler essentiellement dans le métro parisien.
Toutes les jeunes filles arrêtées disaient se nommer «Hamidovic» du nom du présumé chef du réseau, Fehmi Hamidovic, originaire de Bosnie-Herzégovine, interpellé dans cette affaire et décrit par les policiers comme étant le chef d'un «clan mafieux» et «patriarcal».
«300 euros par jour et par fille»
Fin novembre, outre celui-ci, dix-huit autres personnes avaient été arrêtées dans le sud de la France et en Italie, d'autres également, - au nombre imprécisé -, par la suite, à Marseille, à la mi-décembre, selon la source policière.
La centaine de jeunes filles exploitées dans le réseau dit «Hamidovic» étaient contraintes de voler, avaient expliqué les enquêteurs fin novembre pour qui il s'agissait «sans doute du plus gros réseau et du p