Mars 2007: Il y a trois ans, déjà, les salariés font grève pendant une semaine contre un plan social, qui prévoit 57 suppressions de postes sur les 246 salariés de l'usine. Ils obtiennent la suppression de seulement 40 postes, selon la CGT.
A partir de juillet 2008: Avec la loi sur la rupture conventionnelle (rupture du contrat de travail d'un commun accord, le salarié conservant ses droits), la direction incite une quinzaine de salariés à négocier leur départ.
18 mars 2010: Après plus d'une semaine de grève, le PDG de l'usine aurait, selon la CGT, «insulté et agressé physiquement» une salariée gréviste, entraînant une incapacité de travail de quinze jours. A l'époque, les salariés demandent 200 euros d'augmentation, la direction en propose 16. En toile de fond du conflit, «le manque de visibilité sur l'avenir» selon Olivier Leberquier.
29 avril 2010: La justice ordonne à quatre représentants du personnel de «cesser toute obstruction à la liberté d'aller et venir», de cesser les «blocage ou soudure des portes d'accès», dans les locaux de Fralib.
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