Dans les heures qui ont suivi l'attentat de Karachi, le 8 mai 2002, les services secrets de la DGSE ont bien évoqué la probabilité que l'acte terroriste soit motivé par des problèmes financiers. Une note rédigée ce jour-là et transmise cette semaine au juge Marc Trévidic affirme qu' «on ne peut écarter la possibilité d'une piste financière», selon des extraits rapportés par lemonde.fr. «Au Pakistan, les contrats militaires sont célèbres pour les pots de vin et les commissions demandées par les officiers pakistanais et les hommes politiques», poursuit la note. Ce document confirme qu'un mobile financier était envisagé par les fonctionnaires de la DGSE présents à Karachi le jour même de la tragédie.
Cette réalité avait été révélée par un ancien cadre de l'industrie de l'armement, Jean de Tonquédec, le 3 janvier dans Libération. Autrefois directeur commercial de la société Constructions navales de Normandie (CNM), il devait se rendre en déplacement à Karachi le 8 mai 2002. Au dernier moment, son contact sur place l'avait dissuadé de venir en raison de l'attentat et des problèmes de sécurité qui en résultaient.
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