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Libération
Droit de réponse

Droit de réponse. Nabil Taïbi

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publié le 29 janvier 2011 à 0h00

Nabil Taïbi répond à un article publié dans Libération le 24 janvier sur les biens du clan Ben Ali à Paris.

«Dans votre numéro du 24 janvier 2011, un article "le pied-à-terre du cousin du gendre Chiboub" jette le doute sur les conditions dans lesquelles je suis devenu propriétaire d’un appartement situé à Paris, pour la seule raison que je suis le cousin maternel de Slim Chiboub, l’un des gendres de l’ex-président Ben Ali. Je récuse cet amalgame. Il heurte ma personne car je sais que c’est à moi et à ma famille seuls, ainsi qu’au dynamisme et au professionnalisme de mes équipes que je dois la réussite du groupe Utic.

«Le groupe que je dirige aujourd’hui a été fondé par mon père en 1967, soit vingt ans avant l’arrivée au pouvoir de l’ex-président Ben Ali. C’est sans aucune intervention de Slim Chiboub qui, contrairement à ce que suggère votre article, n’est jamais intervenu dans la négociation des accords de partenariat conclus avec le groupe Carrefour, que le groupe Utic est devenu le partenaire commercial et industriel de très nombreuses entreprises françaises et étrangères, qui l’ont choisi pour la transparence de ses méthodes, sa compétence, la qualité et la rigueur du travail effectué.

«Ma famille n’a avec l’ex-président Ben Ali et avec la famille de sa femme aucun lien financier. J’ai acquis mon appartement à Paris de façon parfaitement régulière et transparente, et ce conformément aux dispositions légales et réglementaires applicables. Le caractè