Des «carences», mais pas de faute manifeste. Le garde des Sceaux Michel Mercier a annoncé ce lundi aux représentants du monde judiciaire les conclusions qu'il tirait des deux rapports administratifs commandés pour identifier ce qui avait déraillé dans le suivi de Tony Meilhon, meurtrier présumé de Laetitia Perrais. Et tenté de jouer à la fois la fermeté et la compréhension, laissant les syndicats «mitigés» à la sortie des trois heures de réunion.
Le dossier de sursis avec mise à l'épreuve de Tony Meilhon, pourtant signalé comme «urgent», avait été mis de côté avec plusieurs centaines d'autres, évalués comme non prioritaires, du fait de la surcharge du service de Loire-Atlantique. Les deux enquêtes internes délenchées à la suite de l'affaire ont été présentées ce lundi aux responsables syndicaux (à lire en pdf ici et là). Elles ne démontrent pas de faute des magistrats, mais pointent une série de problèmes attribués plus particulièrement aux services de probation dépendant de l'administration pénitentiaire: problèmes de «liaison» entre milieu fermé et milieu ouvert, «mauvais