Elle a survécu. Une jeune fille de 19 ans a été violée, frappée de quinze coups de couteau et égorgée. Puis elle a fait la morte, et c’est ce qui l’a sauvée : l’agresseur s’est éloigné. Les faits se sont passés lundi après-midi, dans le grand parc Emile-Zola, au centre-ville de Denain (Nord). La jeune fille connaissait l’homme, mais ne pensait pas le voir là.
Vengeance. Elle attendait une amie, dont elle croyait avoir reçu un texto. Le SMS n'était pas d'elle, mais du compagnon de cette amie. L'homme aurait agi par vengeance. C'est ce qu'a dit la jeune victime sur RTL : «Il voulait se venger parce qu'il paraît que je voulais casser son couple. Ce n'était pas le cas, mais [son amie] voulait faire un break. Je n'étais pas au courant, mais c'est pour ça qu'il a pris la décision de s'occuper de moi.» Au lieu de rendez-vous, vers 15 heures, il a un couteau de cuisine et la viole sous la menace, puis la blesse avec son arme et l'égorge. Elle fait la morte. L'homme s'éloigne, puis revient sur ses pas quand il s'aperçoit qu'elle bouge. Nouveau coup. A nouveau, elle fait la morte.
«Il m'a mis un genre de nappe rouge, et des branches. Il a vu que je respirais, il m'a mis un coup de couteau en plus […]. J'essayais de bloquer ma respiration, j'avais froid, je ne me sentais pas bien, je croyais qu'on n'allait pas me retrouver. J'ai pris un petit chemin, descendu une falaise de terre, j'ai été dans l'eau, il y a une dame qui m'a aidée», a-t-elle raconté à R