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Tony Meilhon. Repères

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publié le 18 février 2011 à 0h00

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C'est l'évolution du nombre de mesures suivies par les juges d'application des peines (JAP) de Nantes. Ces dispositions - suivis avec mise à l'épreuve, libérations conditionnelles, travaux d'intérêt général ou aménagements de peine - ont triplé de 2002 à 2011 alors qu'à Nantes le nombre de JAP est passé de 4 à 3.

Tony Meilhon, né le 14 août 1979, a été condamné 13 fois, dont deux aux assises. En onze ans, d'août 1999 à février 2010, il ne recouvre la liberté que trois mois, en 2003. Sans compter deux évasions (cinq mois). Le 20 janvier, il a été arrêté pour la disparition de Laëtitia Perrais, 18 ans, près de Pornic. Il est suspecté de l'avoir tuée. Lundi, il a été hospitalisé d'office en psychiatrie, dans une unité pour malades difficiles, après une tentative de suicide.

«Pour éviter de mettre le feu aux poudres dans le monde judiciaire, il suffisait de faire tomber le couperet sur les plus isolés. Ne laissons pas les services pénitentiaires d'insertion et de probation être les fusibles de la justice !»
Le Snepap-FSU syndicat de travailleurs pénitentiaires, hier

Les Spip
Les services pénitentiaires d'insertion et de probation sont chargés de suivre les condamnés en prison (milieu fermé) et lorsqu'ils purgent une peine hors les murs (milieu ouvert) : semi-liberté, mise à l'épreuve, bracelet électronique… 3 000 conseillers suivent 45 000 détenus et 170 000 hors de p