Les opérations de recherche de Patricia Bouchon, la joggeuse portée disparue depuis six jours à Bouloc (Haute-Garonne), se sont poursuivies samedi, sous la pluie, en vain.
Au sixième jour de l'enquête, même si les espoirs de retrouver Patricia Bouchon vivante sont désormais «infimes», selon le procureur de Toulouse, les recherches pourraient «encore durer trois ou quatre jours», d'après un officier de gendarmerie.
«On n'a pas de suspect, on a des tonnes de témoignages à exploiter, mais ça prend du temps», a expliqué un enquêteur.
«On a une personne qui est peut-être encore vivante ou morte, dans la région ou quelque part en France si elle a été emportée dans le coffre d'une voiture. On maintient le dispositif car on ne peut pas exclure de la retrouver près de Bouloc», a indiqué l'officier.
Dans un rayon de 6 km autour de Bouloc, village situé à 20 km de Toulouse, les deux escadrons de gendarmes mobiles appelés en renfort ont inspecté champs, sous-bois, vignes et forêts, interrogé les villageois, tandis que tous les points d’eau (canaux, ruisseaux, lacs, puits ou cuves remplies d’eau) ont été sondés dans un périmètre plus large.
Ils s’apprêtaient, samedi, à passer à nouveau dans des zones boisées particulièrement denses.
En plus du dispositif de 250 gendarmes, les enquêteurs se disaient qu’un des nombreux promeneurs du week-end pourrait éventuellement leur apporter un indice précieux.
Dans cette enquête compliquée par l’absence d’éléments menant d