Au septième jour de sa disparition à Bouloc (Haute-Garonne), Patricia Bouchon demeurait, hier, introuvable, malgré les efforts de 250 gendarmes toujours mobilisés. La pluie tombée samedi soir devait compliquer la recherche d'indices sur le terrain, dans la boue, notamment pour les chiens, l'eau effaçant les traces olfactives. Le dispositif actuel sera maintenu «au moins jusqu'à lundi soir», a précisé un officier de gendarmerie.
Dans un rayon de 6 km autour de Bouloc, les militaires ont inspecté champs, sous-bois, vignes et forêts, interrogé les villageois, tandis que tous les points d’eau ont été sondés dans un périmètre plus large.
La mère de famille de 49 ans est portée disparue depuis lundi à l'aube. Ne la voyant pas revenir de son jogging matinal, son mari a alerté les gendarmes qui ont aussitôt lancé les recherches. Samedi, un enquêteur reconnaissait l'absence de suspect et évoquait les «tonnes de témoignages à exploiter». Hier, sans révéler la moindre information, il semblait plus optimiste et déclarait : «L'enquête progresse.»
Après une semaine d’investigations, personne n’a encore été interpellé ou placé en garde à vue, mais l’acte criminel ne fait plus de doute, les abondantes traces de sang relevées sur un chemin de terre que Patricia Bouchon empruntait tous les matins sont les siennes, d’après une analyse ADN. Sur ce chemin, un nœud pour retenir ses cheveux et une boucle d’oreille ont aussi été découverts. Les résultats de l’analyse de ces