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Micrologement : Benoist Apparu s’attaque à la flambée des prix

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Une réunion entre les différents acteurs se tiendra la semaine prochaine.
publié le 2 mars 2011 à 0h00

Le gouvernement s’apprête à sévir sur l’épineuse question des micrologements loués à des tarifs prohibitifs, notamment à Paris et dans les départements de la Petite Couronne. Des mesures pourraient être annoncées à l’issue d’une réunion qui doit se tenir en début de semaine prochaine chez Benoist Apparu, au secrétariat d’Etat au Logement. Lors de cette rencontre, les organisations professionnelles de l’immobilier (Fnaim, Unis, SNPI…) et les associations de bailleurs (UNPI) devront soumettre au ministre des propositions tendant à refréner les abus.

«Tatillonne». Dans la capitale, ces logements version mouchoir de poche sont loués à des tarifs de l'ordre de 50 à 60 euros du mètre carré, plus de deux fois supérieurs à la moyenne du marché locatif parisien, qui est de 23 euros. «On va essayer de corriger les excès sans tomber dans une réglementation tatillonne qui aurait pour conséquence de restreindre l'offre locative, indique un membre du cabinet de Benoist Apparu. On veut ramener les loyers des microsurfaces à des niveaux de prix pas trop déconnectés des tarifs pratiqués dans le reste du marché locatif.»

Mais pas question, pour l’instant, de dévoiler les mesures relatives à ces minuscules logements inférieurs à 12 m², loués essentiellement par des étudiants ou des jeunes qui débutent dans la vie active avec des revenus précaires. Selon nos informations, l’octroi de l’allocation logement pour les étudiants (ALS, Allocation logement à caractère