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Les opposants au gaz de schiste mettent la pression

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Ils étaient plusieurs milliers ce week-end dans plusieurs villes de France à demander le renoncement définitif à ce type d'extraction.
Plusieurs milliers de personnes manifestent le 16 avril 2011 à Donzère, dont le maire est le ministre de l'Energie Eric Besson. (© AFP Philippe Merle)
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publié le 16 avril 2011 à 19h09
(mis à jour le 17 avril 2011 à 18h34)

Les opposants au gaz de schiste se sont mobilisés ce week-end en France, réclamant au gouvernement l’abrogation claire des permis déjà délivrés.

Sur les contreforts du Larzac, à Nant (Aveyron), localité qui a donné son nom à l'un des permis de la discorde, la population d'un millier de personnes a été multipliée avec l'afflux de 8.000 manifestants selon les organisateurs, 4000 ou 5000 selon la gendarmerie, venus dire «Non au gaz de schiste, ni ici, ni ailleurs».

A Cahors (Lot), le même mot d’ordre a réuni 5.000 personnes dimanche selon l’organisation, 3.200 selon la police. Samedi à Donzère (Drôme), dont le maire est le ministre de l’Energie, Eric Besson, ils étaient 4.000 selon les organisateurs et les gendarmes, et à Meaux (Seine-et-Marne) le même jour entre 1.500 selon les policiers et 2.000 selon les organisateurs.

Depuis vendredi, les anti-schiste se sont aussi mobilisés à Aix-en-Provence et Marseille (Bouches-du-Rhône), Brignoles (Var), Rousson (Gard), Lons-le- Saunier (Jura) et Blyes (Ain).

«Cette journée de mobilisation est en train de (…) changer la donne», a dit José Bové à Nant, pas très loin de chez lui. «Je suis sûr que tous les ministres savent ce qui est en train de se passer à Nant, je suis sûr que tous les députés nous observent», a-t-il lancé à une foule d'éleveurs de brebis, de défenseurs de l'environnement, d'altermondialistes, réunis dans un décor idyllique entre plateau du Larzac et massif des Cévennes pour une manifestation festi