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Libération

Mort du petit Valentin: nouvelle expertise pour l'assassin présumé

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publié le 20 mai 2011 à 15h50
(mis à jour le 20 mai 2011 à 16h29)

La cour d'appel de Lyon a examiné vendredi la demande de la défense d'une nouvelle expertise psychiatrique de Stéphane Moitoiret, l'assassin présumé du petit Valentin en 2008, renvoyé devant les assises, afin de décider s'il est ou non responsable de ses actes.

La chambre de l'instruction de la cour rendra sa décision le 29 juin.

L'avocat général Jean-Paul Gandolière a requis la confirmation du renvoi devant les assises de l'Ain de M. Moitoiret, qui n'était pas présent à cette audience à huis clos.

Le 28 juillet 2008, Valentin Crémault, 11 ans, avait été retrouvé le corps lardé d'une quarantaine de coups de couteau alors qu'il était parti faire du vélo en fin de soirée dans les rues de Lagnieu (Ain).

M. Moitoiret, un marginal âgé de 39 ans à l'époque, avait avoué le crime à sa compagne, Noëlla Hégo, 48 ans, avec qui il errait depuis une vingtaine d'années en France et dans les pays voisins, se disant investi d'une «mission divine».

Quelques jours après le drame, confondu par son ADN, il avait été arrêté en Ardèche et écroué.

Moitoiret qui nie être l'auteur, attribue les faits à l'un de ses multiples «clones».

Quelle responsabilité pénale?

Trois collèges d'experts l'ont examiné et si tous s'accordent sur sa psychose, ils sont partagés sur sa responsabilité pénale et son aptitude à être jugé.

Sur les dix experts qui se sont succédé au cours de l'instruction, quatre ont conclu à une «abolition de son discernement» au moment de l'acte et six à une «altérati