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Libération

«Trois cadres importants du PKK en France» ont été interpellés

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publié le 5 juin 2011 à 16h17
(mis à jour le 5 juin 2011 à 17h00)

Trois «cadres importants» du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) en France figurent parmi les personnes interpellées samedi en Île-de-France, a précisé le ministère de l'Intérieur, qui réfute toute responsabilité policière dans les échauffourées qui ont suivi.

«Sur les 5 interpellations -3 à Arnouville (Val-d'Oise) et 2 à Evry- on a trois cadres importants du PKK en France», a indiqué dimanche à l'AFP Pierre-Henry Brandet, porte-parole du ministère.

Seulement trois interpellations avaient été confirmées, de source judiciaire, samedi.

Des affrontements avaient éclaté en milieu de journée entre manifestants et forces de l'ordre à Evry et Arnouville, après la perquisition d'un centre culturel kurde et l'interpellation de plusieurs membres de cette communauté. Des voitures de police avaient été caillassées et du mobilier urbain brûlé.

L'intervention s'est déroulée dans le cadre «d'une enquête diligentée depuis plusieurs mois par la sous-direction anti-terroriste (SDAT) sur instruction du parquet anti-terroriste de Paris», a précisé dimanche M. Brandet.

A l'origine de la procédure figure «des plaintes pour extorsion de fonds qui devaient servir au financement d'activité terroristes menées par le PKK», a-t-il ajouté.

Opération «mal maîtrisée», selon un maire

M. Brandet a réfuté toute provocation ou usage excessif de la force dans cette opération, qui a fait samedi l'objet de critiques du PCF et du maire PS de Gonesse (Val-d'Oise), ville voisine d'Arnouville, Jean-Pierre Blazy.

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