Acte I de l'affaire Bettencourt, la fille et la mère se déchirent, la première accusant l'autre de ne plus avoir toute sa tête et de se faire manipuler par son entourage. Acte II, les deux femmes se réconcilient pour de bon, semble-t-il, et il n'est plus question - officiellement - de sénilité de la mère. Mais, surprise, il y aura un acte III. La fille a rouvert les hostilités. Comme l'a révélé hier le Monde, Françoise Bettencourt-Meyers a déposé mardi une requête auprès de la juge des tutelles de Courbevoie, reprochant à l'entourage de Liliane Bettencourt, notamment à son mandataire, Pascal Wilhelm, de continuer à profiter de ses largesses. Hier, la milliardaire a réagi sur Lepoint.fr, s'affirmant «ulcérée et malheureuse» et attaquant sa fille : «C'est épouvantable ce qu'elle fait. Elle aura la monnaie de sa pièce, je ne veux pas me faire marcher dessus.»
Mémoire. En déposant cette requête, Françoise Meyers a surpris son monde. Lundi, encore, son avocat, Olivier Metzner, déclarait souhaiter que «l'affaire s'arrête». «On cherche le calme», expliquait Me Metzner, après une audience à la cour d'appel de Bordeaux, où il demandait, avec Pascal Wilhelm, l'annulation de la procédure judiciaire. Et le lendemain matin, selon une source citée par l'AFP, Françoise Meyers, son mari, Jean-Pierre Meyers, et Pascal Wilhelm se sont vus à l'occasion d'une réunion de la Fondation Bettencourt-Schueller. «Ils se faisai