Ce n’est pas le Graal, mais presque. Dès jeudi matin, les candidats au bac plancheront sur les épreuves du baccalauréat avec comme but de décrocher le fameux diplôme. Le ministère de l’Education nationale, de la jeunesse et de la vie associative a présenté hier les grandes lignes de cette session 2011.
Des effectifs en hausse
654.458. C’est le nombre de candidats – âgés de 12 à 71 ans – inscrits cette année au bac. Un chiffre en augmentation de 6,28% par rapport à 2010. Principal moteur: la voie professionnelle, objet d’une réforme depuis 2009. Plus de 45.000 personnes viennent ainsi grossir les rangs des aspirants à ce diplôme professionnel.
«Comme on a plus de candidats, on peut s'attendre à ce qu'il y ait plus de détenteurs du bac», a déclaré hier Jean-Michel Blanquer, directeur général de l'enseignement scolaire, lors d'une conférence de presse. «C'est une bonne nouvelle pour tout le monde», a-t-il ajouté.
Vers une égalité des trois voies
Désormais, «on ne peut pas parler d'un bac, mais des bacs» avance-t-il. Le bac n'est plus «univoque, monolithique». Mais incarne les différentes filières: professionnelle, générale et technologique, et technique. Pour Jean-Michel Blanquer, «la réforme du bac professionnel représente cette année une révolution quantitative et qualitative. C'est l'illustration de l'égalité des trois voies qui se traduit notamment par le fait que les trois voies durent trois ans».
Dans la filière générale, les effectifs sont stables (+0,21%). On observe que la baisse cont