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TEMOIGNAGES

Candidats de tous les pays, comment planchez-vous?

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Juin 2010. Les jeunes saoudiens passent l'examen de fin d'études secondaires, à Riyad. (Fahad Shadeed / Reuters)
publié le 15 juin 2011 à 18h08
(mis à jour le 16 juin 2011 à 12h56)

Xin Xinlili, Chine

Xin Xinlili, 25 ans, étudie le journalisme à Kunming dans la province du Yunnan, en Chine. Elle a passé l’examen final avant d'entrer à l’université en 2007.

«Nous devons passer un examen national — le Gaokao — si l’on veut intégrer l’université. Tous les élèves passent les épreuves les mêmes jours (les 7 et 8 juin) mais les conditions d'examen (barême, notation) varient d'une province à l'autre.

En tout cas, cet examen est déterminant pour nous tous. Où qu’on soit. C’est même l’un des moments les plus importants de notre vie! Toute la Chine est extrêmement concernée par ce moment déterminant pour notre avenir. En plus, la compétition est très violente. Il faut bien se placer pour avoir la meilleure université possible, comme celle de Pékin par exemple.

Il faut être bon en sciences, en chinois mais aussi dans les langues étrangères. Nous avons un test de chinois, de mathématiques, un autre sur l’histoire de l’art, la physique ou les langues étrangères. Certaines provinces font aussi passer des tests de langue à l’oral.»

Safa, Tunisie

Safa, 19 ans, fait partie des quelque 126.000 candidats au bac. Elle étudie au lycée d'el-Menzah 6, un quartier plutôt aisé de la capitale.

«Lors de l'épreuve de philo, la première que nous avons passée [jeudi 9 juin, ndlr], on a eu une question sur la démocratie, l'Etat de droit. On s'y attendait tous, d'ailleurs beaucoup n'avaient pas préparé les autres sujets. Mais on a aussi eu des questions sur la personne, l'intériorité.

On a eu peur de l'année blanche. Tout le monde dit que les épreuves seront moins dures cette année, mais le trac du bac nous a obligés à travailler de la même manière. En dehors du stress subi pendant la révolution, il y a aussi ce qu'elle représente pour nous. Cette a