Les discours apocalyptiques de la mouvance New Age à l’approche de la fin 2012 constituent un risque accru de dérives sectaires, voire de suicides collectifs, s’alarme la Miviludes dans son rapport annuel publié mercredi.
La Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires appelle également sans son rapport bilan 2010 à la prudence face au marché florissant des pseudo-thérapies «alternatives» dans le traitement du cancer.
Rarement discours apocalyptique, amplifié à l’infini sur internet, aura eu autant d’écho que celui annonçant la fin du monde pour le 21 décembre 2012, bien que celle-ci soit la 183e identifiée depuis la chute de l’Empire romain.
«Cette date précise se fonde sur une interprétation des écritures historiques, notamment celle du calendrier Hotzkin de la civilisation précolombienne des Mayas», note Georges Fenech, président de la Miviludes.
«S'y ajoute un "gloubi-boulga" de mauvais présages astrophysiques, scientifiquement non validés: alignement de notre Soleil avec le centre de la Voie lactée, inversion des pôles magnétiques, suractivité des tâches solaires», dit-il.
Sans compter l'entrée dans l'ère du Verseau, qui, pour la mouvance New Age — syncrétisme de doctrines fondées sur «l'éveil spirituel» —, fera de l'année 2012 le point culminant de l'avènement d'un monde plus harmonique.
Les théories holistiques de cette nébuleuse, selon lesquelles «il faut se transformer soi-même pour transformer la