Le corps carbonisé retrouvé mardi soir en Ardèche est celui de la joggeuse disparue, identifiée grâce à l'ADN, a annoncé mercredi le procureur de la République à Privas, Christophe Raffin.
"Non identifiable en l'état", le cadavre a été découvert au fond d'un trou dans une zone escarpée à Tournon-sur-Rhône, à proximité d'autres objets retrouvés un peu plus tôt et appartenant à la jeune lycéenne Marie-Jeanne Meyer.
"Nous allons continuer à ratisser cette zone à la recherche d'autres indices", a indiqué le le colonel Josse. Les enquêteurs sont notamment à la recherche de "traces d'hydrocarbures", utilisés par le meurtrier pour détruire le corps.
Un familier des lieux
Ce dernier avait pris soin d'enfouir le cadavre dans un trou, creusé par des chasseurs pour enterrer les viscères du gros gibier, et de le dissimuler sous des branchages.
Un scénario qui ne pouvait être suivi que par un familier des lieux, étant donné "la très grande difficulté d'accès, tant par le haut que le bas" de cet endroit très accidenté, selon le procureur.
"Il faut être costaud pour transporter un cadavre sur ce terrain", avait-il noté estimant que cela pouvait "être le fait de plusieurs personnes".
C'est le témoignage d'un habitant de Tournon qui a mis les enquêteurs sur la voie. Cet homme avait aperçu une fumée suspecte, la nuit de la disparition de la jeune fille.
En revenant sur les lieux mardi matin pour participer aux recherches, ce bénévole avait alors d