Des centaines d'étudiants franciliens de BTS ont boycotté dimanche la tenue d'un examen pour protester contre sa réorganisation en raison de "fraudes" massives, mais à leur grand dam il ne sera pas annulé, a prévenu le rectorat de Paris.
Cette épreuve écrite de management et de gestion de deuxième année du BTS NRC (négociation et relation client), qui avait eu lieu en mai à Villepinte (Seine-Saint-Denis), avait été annulée par le ministère de l'Enseignement supérieur en raison d'"irrégularités impliquant un nombre suffisant de candidats".
Des professeurs de BTS d'Ile-de-France avaient refusé de corriger l'épreuve pour dénoncer des "fraudes" massives (livres posés sur la table, "va-et-vient incessant aux toilettes", "corruption" de surveillants ou encore "usurpations d'identités").
L'exercice de cinq heures avait été reprogrammé dimanche à la maison des examens d'Arcueil dimanche matin.
Mais plusieurs centaines d'étudiants, contestant cette décision, ont semé la pagaille en se regroupant devant les grilles en début de matinée. Selon eux, seuls "500 à 700" sont entrés pour passer l'épreuve.
Pour Edouard Husson, vice-recteur de l'académie de Paris, la moitié a planché. Et l'examen s'est passé "normalement", tous ceux qui voulaient participer ayant pu le faire. Aucune raison donc à ses yeux d'annuler l'épreuve, au grand dam des protestataires qui risquent de devoir s'attendre à un zéro pointé d