Quatre ou cinq jours? Combien de semaines de vacances? Etalées sur combien de zones? Et quid de la pause midi et des devoirs? La vieille et complexe question des rythmes scolaires à l'école, objet de moult rapport et missions, revient sur la table ce lundi, avec la remise au ministre de l'Education Luc Chatel du rapport du comité de pilotage qu'il avait installé il y a un an (pdf ici). Côté diagnostic, les maux sont connus: trop concentrée, l'année scolaire à la française comprend moins de jours de cours qu'ailleurs (144 par an contre 180 en moyenne ailleurs) au prix de journées trop chargées pour les élèves en primaire. Résultat, la plupart fatiguent et certains décrochent.
«Le nombre trop élevé d'élèves accédant à l'enseignement du second degré sans maîtriser les savoirs de base, le rang seulement médian des élèves français aux résultats de l'enquête Pisa [outil d'évaluation international de l'OCDE], la sortie sans diplôme de près de 150.000 jeunes chaque année, la France se situant en-deçà des engagements pris par l'Union européenne», énumère en introduction le rapport du comité.
Présidé par Christian Forestier, administrateur du Conservatoire général des arts et métiers (Cnam), ce groupe de réflexion s'est mis d'accord sur dix préconisations,