En cet été 2011, le témoin de Jéhovah est comme un coq en pâte. Comme revigoré par les récentes décisions de justice en faveur de sa communauté. En mai, c’est d’abord la cour administrative d’appel de Paris qui a autorisé la présence d’aumôniers témoins de Jéhovah en prison. Puis, il y a un mois, ce fut au tour de la Commission européenne des droits de l’homme (CEDH) de désavouer, à l’unanimité des juges, le fisc français qui soumettait les Témoins de Jéhovah (TJ) à un redressement fiscal sur les donations de 57,5 millions d’euros…
Si l'Etat dispose encore de deux mois pour interjeter appel sur ce point, la grand-messe de ce week-end à Villepinte (Seine-Saint-Denis), était placée sous le signe du renouveau. «C'est une ère nouvelle qui s'ouvre pour les Témoins de Jéhovah français», s'enthousiasme Guy Canonici, président de la fédération française des TJ. «Notre mouvement sort grandement légitimé de ces multiples batailles judiciaires. C'est un message très fort adressé à nos détracteurs du gouvernement qui ne cessent de criminaliser de façon odieuse nos croyances.» Depuis 1995, les Témoins de Jéhovah sont en effet classés comme mouvement sectaire par un rapport parlementaire qui, jusqu'ici, à valeur de jurisprudence.
«Traque». On aurait aimé recueillir le sentiment des quelque 25 000 fidèles présents sur ces actualités brûlantes. Mais, comme à l'accoutumée, il n'est pas possible de discuter avec d'autres personnes que celles composant le puiss