Le 20 juin, la diffusion sur un forum internet d'un des quatre exercices de maths du bac S, à la veille de l'épreuve, avait fichu une sacrée pagaille. Et montré la fragilité de l'épreuve, même si peu de candidats avaient effectivement vu l'exercice dévoilé. Comment lutter contre ces fraudes ? Hier, Luc Chatel a annoncé son plan «pour sécuriser le bac». Pas sûr que le ministre de l'Education ait trouvé la parade, mais il montre au moins qu'il s'active, avec des formules chocs, style «tolérance zéro pour les tricheurs».
Ainsi, explique-t-il au Journal du dimanche, il convient «d'élaborer une doctrine de sûreté des locaux sensibles». Notamment en établissant un «diagnostic local de sécurité» des lieux d'examen, afin de «remédier aux failles». Autre mesure : une «charte de déontologie» sera rédigée pour «tout le personnel qui a accès aux sujets». Chatel veut aussi mettre en place un «système de veille sur Internet pour détecter les fuites et les rumeurs».
Le ministre le reconnaît : la sécurisation du bac est «insuffisante», n'arrivant qu'au deuxième rang, après le souci du «bon déroulement des épreuves». Désireux d'en faire une «priorité absolue», Chatel veut que les sanctions contre les fraudeurs tombent plus vite : dès la fin du bac, début juillet, plutôt qu'en octobre. Mais sur le fond, pas question d'enterrer le bac. En novembre, la mission d'inspection préconisera peut-