Septembre arrivant, pour les jeunes diplômés débarquant sur le marché du travail, c'est la course à la combine pour trouver une convention de stage, à défaut d'un CDD, sans même parler d'un CDI.
Il y a pile un an paraissait un décret interdisant les stages en entreprise «hors cursus», c'est-à-dire ne s'intégrant pas dans une formation. L'idée était ainsi d'éviter que les entreprises abusent de stagiaires déjà diplômés au lieu d'embaucher.Mais en pratique, la situation ne s'est pas vraiment arrangée. Pire, cette mesure se retourne contre ceux qu'elle est censée protéger...
Stéphanie raconte: «J'avais dégoté un super stage dans une marque de vêtement de luxe. Je venais de finir un MBA, je n'étais donc plus étudiante, impossible d'obtenir une convention de stage dans le cadre de mon cursus. La grosse galère. Si je ne trouvais pas un moyen d'avoir ce document dans la semaine, j'étais foutue.»
Une amie lui refile un filon: s'inscrire dans un organisme de formation privé. «J'ai appelé en expliquant ma situation. Ils m'ont dit d'envoyer un chèque de 500 euros. Et la semaine d'après, je recevais par la Poste la convention pré-signée. Je ne m'en suis pas si mal sortie comparé à d'autres. C'est beaucoup plus rapide qu'en passant par la fac.»
Jusqu'à ce fameux décret, obtenir une convention de stage n'était pas sorcier. Il su