La compagne de l'homme de 75 ans tué jeudi par les gendarmes après avoir attaqué le casino de Trouville (Calvados) et tiré sur les forces de l'ordre, considère sa démarche «rocambolesque» comme l'acte suicidaire de quelqu'un de dépressif.
«Il était dépressif. Il parlait depuis un moment de se suicider. Je crois qu'il n'avait pas le courage de le faire. C'est la méthode qu'il a choisie pour passer à l'acte», a déclaré à des journalistes, les yeux rougis, «sous le choc» cette femme qui a requis l'anonymat devant leur domicile à Gacé (Orne).
«Deux de ses [trois, ndlr] enfants, qui vivent dans le sud, m'ont dit qu'ils pensaient la même chose», a précisé cette femme de 64 ans interrogée au téléphone par l'AFP.
Le vieil homme «avait des soucis neurologiques et prenait un traitement contre la maladie d'Alzheimer. Mais il avait arrêté ses antidépresseurs», a-t-elle ajouté.
Cette Gacéenne ne l'a «jamais vu manipuler des armes. Je ne savais pas qu'il en avait une», a-t-elle précisé. Mais ces derniers temps, il «pouvait être très agressif verbalement, me menaçait, verbalement, de mort», a dit la compagne.
La veille du braquage, le vieil homme a fait allusion à ce «coup de folie suicidaire», pense rétrospectivement cette femme épuisée.
«Il n'a pas employé le mot "braquage"» mais il a fait allusion à un vol d'argent», selon elle. «Je ne l'ai pas pris au sérieux mais vous savez il disait régulièrement des choses du genre "je vai