Entre 600 personnes, selon la police, et 2.000 selon les organisateurs, ont participé samedi à Paris à une mobilisation des professionnels et des salariés de l’hébergement d’urgence, pour protester contre la crise qui secoue le secteur.
Derrière une banderole où il était écrit «Urgence, un toit. Application des lois pour les sans-logis et les mal-logés», le cortège a quitté le square Boucicaut (VIIe arrondissement), où des familles sans-logis campent la journée depuis le 16 juillet, et s'est dirigé vers la Place de l'Opéra.
Des slogans comme «Solidarité avec les mal-logés» ou «Assez de la galère» ont été scandés par les manifestants qui brandissaient des pancartes exigeant le relogement des familles et des sans-abris.
«On ne peut pas continuer avec une politique qui ignore que le logement social est en crise. Les gens ont besoin d'une assise, d'un endroit où habiter, où se retrouver», a asséné Dominique Guibert, secrétaire général de la Ligue des Droits de l'Homme (LDH).
«De nombreuses familles sont dans la rue, il y a des immeubles vides, il faut absolument les réquisitionner pour les loger en attendant de vrais logements», a plaidé Mgr Jacques Gaillot.
«Le problème du logement s'aggrave, il faut que Nicolas Sarkozy tienne ses promesses», a dit à l'AFP Jean-Baptiste Eyraud, porte-parole de l'association Droit au logement (Dal), estimant que «le gouvernement a démissionné sur ces questions-là».
Le secteur de l’hébergem