Réponse de la commune de Bièvres à la parution de la carte de France des emprunts toxiques.
«Dans votre édition du mercredi 21 septembre dernier, vous avez publié un listing confidentiel provenant la banque Dexia et recensant cinq mille cinq cent collectivités locales et établissements publics français qui auraient souscrit des emprunts toxiques. Parmi les communes concernées, Bièvres est référencée avec un encours de 1 259 000 €, qui selon votre quotidien serait un emprunt de "structure complexe avec option sur taux d'intérêts". En outre, votre article indique que les communes citées encourent de graves risques en terme de budget et que le surcoût engendré sera "pris en charge par le contribuable". Ce qui laisse entendre que les seules solutions pour les communes seront la hausse de la fiscalité et la baisse du service public rendu.
Dans ces circonstances, je me permets de vous répondre que le contrat de prêt dont il est fait référence pour la commune de Bièvres ne peut en aucun cas être considéré comme "toxique". En effet, cet emprunt, souscrit en 2007, est établi à un taux fixe qui ne devient variable que si la courbe des taux (EURIBOR 3 mois) franchit la barrière de 5%, ce qui ne s'est jamais produit à ce jour. En emprunt n'est pas basé sur la parité d'une devise ou encore assorti d'une formule avec coefficient multiplicateur comme peuvent effectivement l'être les prêts volatils. Ce qui signifie que nous ne paieront jamais plus que le taux du marché, au même titre que