Pire que la vieillesse, il y a le silence ou les clichés autour de la vieillesse. La société n'a d'autres mots à la bouche que son coût, bien sûr trop élevé. Bientôt, il n'y aura que le mot d'Alzheimer pour en définir le contour.
La vieillesse est souvent rude. Elle blesse l'autonomie, fragilise les liens. Or, être vieux, c'est aussi rester quelqu'un. Au delà des symptômes, comment recentrer les mots sur la personne elle-même? Ce constat, nombreux sont ceux qui le partagent. Il apparaît essentiel de repenser le rôle de la médecine dans le maintien, la défense ou la négation de l'autonomie des personnes âgées.
D'où l'organisation d'un cycle de «débats citoyens», ouverts à tous, pour réfléchir sur les relations entre vieillissement, santé, médecine et autonomie. Des débats à partir d'éléments concrets venus du terrain, apportés par le Centre d'éthique clinique de l'hôpital Cochin, principal porteur et coordinateur du projet. En partenariat avec Libération et France Culture.
Le programme de ce cycle comprend deux demi-journées et cinq soirées, entre octobre 2011 et avril 2012. Un jury, — composé de personnalités variés comme Martin Hirsch, Rose Marie Van Lerberghe, présidente du groupe
Korian, ou encore Etienne Caniard, président de la Mutualité française, Claire Commagnon, responsables associative —, s'est engagé à suivre tous les débats pour émettre à la fin d'éventuels recommandations.
Le programme
- 11 octobre 2011: Doit-on, parce qu’on est «vieux», anticiper