Ils auront tenu, au moins quelques heures. Les Indignés français ont tenté, ce vendredi un «Occupons la Défense», sur le modèle de leurs cousins espagnols, portugais ou américains, sur le parvis du quartier d'affaires des Hauts-de-Seine, symbole de la finance qu'ils dénoncent. Arrivés à 17 heures, sac au dos et tentes sous le bras, ils ont commencé à être évacués sur le coup de 21h30 par les forces de l'ordre. A 23h30, pourtant, quelques tentes tenaient encore bon sous la Grande arche.
18 heures. Une heure après le rendez-vous donné, les Indignés sont plusieurs centaines sur le parvis. Venus avec sacs à dos, packs d'eau, tapis de sol, sacs de couchage, trousses de secours, guitares, peinture, ballons... Et des pancartes, beaucoup de pancartes : «On est juste indignés, on n'est pas ici pour tout casser», «Ils nous empêchent de rêver, empêchons les de dormir!», «Reprenons le pouvoir sur notre monnaie. La richesse c'est nous». Et le slogan «officiel» des Indignés de France et d'ailleurs: «Nous sommes les 99 %, nous refusons que le 1 % décide de notre avenir et de l'avenir du monde à notre place».
Un peu plus loin, à l'écart sous les tours illuminées de la Défense, policiers et gendarmes mobiles veillent, bras croi