Le patron d'Eiffage, Pierre Berger, révèle dans un entretien au JDD que, selon un audit interne, les dépenses de la société liées à l'affaire Carlton s'élevent à 50.000 euros. Certaines des factures portent les initiales de Dominique Strauss-Kahn.
Dans cette affaire dite du Carlton de Lille, David Roquet, directeur d'une des filiales du groupe dans le Nord-Pas-de-Calais, a été mis en examen pour proxénétisme aggravé en bande organisée et écroué. Il a été mis à pied par Eiffage, qui a porté plainte avec constitution de partie civile pour abus de biens sociaux.
"C'est une affaire David Roquet, pas une affaire Eiffage. J'ai pris plusieurs décisions. D'abord celle de mettre à pied David Roquet et d'engager sa procédure de licenciement. Puis j'ai demandé un audit interne dont j'ai eu les résultats en fin de semaine", indique Pierre Berger.
Mention «DSK»
Cet audit met en évidence onze "parties fines", payées par David Roquet, ainsi que des voyages pour un montant total d'"environ 50.000 euros depuis 2009", précise-t-il.
Le PDG d'Eiffage indique également que certaines de ces f