Un sexagénaire détenu à la prison de la Santé a été interpellé mercredi et brièvement placé en garde à vue à Versailles sur dénonciation d’un de ses codétenus, dans le cadre de la disparition d’Estelle Mouzin en janvier 2003, a-t-on appris de source proche du dossier. La garde à vue a été levée en fin de journée.
L'homme, qui a des points d’attache en Seine-et-Marne où habitait la fillette, est connu pour des faits de viols sur mineur dans un cadre intra-familial, a-t-on précisé de même source, confirmant une information de RTL.
Selon cette source, les policiers tentaient mercredi de vérifier la véracité des propos tenus par ce sexagénaire.
Interrogé par l'AFP sur ce nouveau rebondissement dans l'affaire de la disparition de sa fille il y a près de neuf ans, Eric Mouzin s'est dit «surpris» n'ayant «pas de nouvelles depuis la nuit des temps».
«Je n'ai pas la moindre information; on va déjà essayer de savoir de quoi ça retourne; je vais passer des coups de fils» pour en savoir un peu plus, a-t-il poursuivi, avant d'ajouter, fataliste : «Vous savez, j'ai déjà l'habitude».
Depuis la disparition de la fillette alors qu’elle rentrait de l’école en janvier 2003, des rassemblements et une marche silencieuse sont organisés tous les ans par l’association dans la ville de Guermantes où a été planté en 2005 un arbre du souvenir.
Lors de la dernière réunion publique le 9 janvier, l’avocat de la famille, Didier Seban, avait appelé de ses voeux une expertise d