L’agence des produits de santé (Afssaps) a réactivé un numéro vert pour répondre aux questions des femmes porteuses d’implants mammaires de la société varoise Poly Implant Prothèse (PIP).
«Ce numéro vert -le N° 0800 636 636- est d'ores et déjà actif» et «fonctionne du lundi au samedi de 9h00 à 19h00, avec une ouverture exceptionnelle le dimanche 27 novembre sur les mêmes horaires», indique l'agence sanitaire.
Le parquet de Marseille, qui a reçu plus de 2.000 plaintes de porteuses de prothèses mammaires PIP, va ouvrir une information judiciaire pour «blessures et homicide involontaire».
Une femme de 53 ans, ancienne porteuse de ces implants fabriqués par la société PIP, qui utilisait du silicone industriel à usage non médical, est décédée lundi à Marseille d’un lymphome, sans que l’on puisse pour l’heure établir formellement un lien de cause à effet, selon l’Afssaps.
Pour la soeur de la victime toutefois, Katia Colombo, qui a annoncé jeudi son intention de déposer plainte pour homicide involontaire, ce lien ne fait aucun doute: selon le certificat médical de l'oncologue, le lymphome est apparu au contact de la prothèse, explique-t-elle.
Une enquête préliminaire du pôle santé du parquet de Marseille avait été ouverte en mars 2010, parallèlement au retrait du marché de prothèses défectueuses par l’Afssaps, alertée par le nombre anormal de ruptures, et à la mise en liquidation judiciaire de PIP.
Outre le volet «homicide involontaire», u