Le ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, l'UMP et les hôtels Sofitel d'Accor ont vigoureusement nié dimanche qu'un "complot" ait été ourdi contre Dominique Strauss-Kahn à New York en mai, un journaliste américain affirmant qu'on a voulu nuire au favori de la présidentielle.
Dans une enquête du magazine New York Review of Books, le journaliste Edward Epstein relance le feuilleton DSK et les interrogations sur l'hypothèse d'un piège qui aurait été tendu à l'ex-patron du FMI le 14 mai au Sofitel de Manhattan, où il a été accusé d'avoir violé une femme de chambre.
"On est en vrai fantasme!", s'est exclamé Claude Guéant. "J'ai lu l'article écrit par M. Epstein", a dit le ministre lors de l'émission Le Grand Rendez-vous Europe1/I-télé/Le Parisien: "Qu'est-ce qu'il remarque? Que DSK a égaré son téléphone. Ce n'est pas parce qu'il a égaré son téléphone qu'il y a complot".
Interrogé par l'AFP, Dominique Strauss-Kahn a répondu n'avoir "aucun commentaire à faire sur les articles de M. Epstein".
Ce journaliste américain, enquêteur passionné par les grands scandales de l'histoire contemporaine, et qui dit avoir travaillé "cinq mois" sur l'affaire DSK, affirme que Dominique Strauss-Kahn avait été alerté le 14 mai au matin, par une amie travaillant à l'UMP, que son téléphone BlackBerry avait probablement été piraté, l'un de ses courriels privés a