Après avoir voté samedi la poursuite de la grève pour Noël, week-end de forte affluence, les agents de sûreté des aéroports se prononceront de nouveau lundi matin sur la suite du conflit, qui n’entraîne pas de perturbation du trafic aérien.
Réunis en assemblée générale ce samedi matin à Roissy, les agents, en grève depuis le 16 décembre pour réclamer une revalorisation salariale, ont voté à la quasi-unanimité la poursuite du mouvement. Les délégués syndicaux devraient dimanche matin «tenir une permanence à Roissy pour préparer la journée de lundi», a indiqué à l'AFP Danielle Hanryon, déléguée CGT. Une nouvelle assemblée générale est prévue lundi dans l'aéroport à 09h30 pour décider de la suite du mouvement.
«Nos adhérents ne sont toujours pas d'accord avec les propositions qui ont été faites», a affirmé Thierry Fressart, délégué CFDT de la fédération des services. Le Syndicat des entreprises de sûreté aérienne et aéroportuaire (Sesa, patronat) a proposé vendredi aux syndicats de porter à un mois de salaire le montant de leur prime annuelle, sous certaines conditions. Mais la proposition ne satisfait pas les syndicats qui réclament une augmentation de salaire mensuel de 200 euros. Le salaire mensuel d'un agent de sûreté est situé en moyenne entre 1.100 et 1.600 euros.
«C'est avec regret que le Sesa prend acte de la recon