Monsieur Bapt (1) affirme tout d'abord que ce n'est qu'en juin 2001 qu'une modification de l'AMM du Mediator a ajouté une indication destinée aux diabétiques à la suite d'un recours du laboratoire et sans examen par la Commission d'AMM. Outre le fait qu'en 1974 l'AMM comportait également les deux indications de «trouble du métabolisme des lipides» et de «trouble du métabolisme des glucides», l'indication d'«adjuvant du régime adapté chez les diabétiques avec surcharge pondérale» a été validée par le ministère de la Santé dès octobre 1979, ce qui est rappelé dans plusieurs annexes du rapport de l'Igas.
Monsieur Bapt affirme ensuite que le Mediator est un anorexigène en se fondant notamment sur des études précliniques réalisées sur l’animal et sur une prétendue commercialisation en Italie comme coupe-faim. Aucune étude clinique sur l’homme n’a jamais révélé une activité anorexigène du Benfluorex, que ce soit avant l’AMM de 1974 ou même après. Par ailleurs, le Mediator n’a jamais été commercialisé en Italie comme coupe-faim.
Monsieur Bapt affirme encore que certains effets secondaires rapportés sous Mediator seraient communs avec l’amphétamine, en particulier les effets psychostimulants, les signes de dépendance et de syndrome de sevrage et enfin, la modification de la pression artérielle, ce qui aurait été dissimulé par Servier. Outre le fait que M. Bapt ne s’appuie sur aucune référence, la communauté scientifique reconnaît qu’en raison de sa structure