Le «réveillon de princesse»aux Chandelles, le club échangiste le plus coté de la capitale, n'a finalement pas été sabré par la police. Malgré un parfum de prostitution dans les «boudoirs érotiques», l'établissement très chic et coquin de Madame Valérie reste ouvert pour les fêtes de fin d'année. La brigade de répression du proxénétisme a réclamé la fermeture administrative de ce club sis 1, rue Thérèse (Ier arrondissement) à la préfecture de police qui, «pour des considérations d'opportunité et de procédure», l'a reportée au mois de janvier : «On les laisse faire la saison», dit un ponte. Suspecte de «tolérance», la patronne Valérie Hervé, 44 ans, est convoquée la semaine prochaine par la «Mondaine» puis par le directeur de cabinet du préfet qui prononcera la sanction. Mais la dame étant bien sous tous rapports, «inconnue des services de police», «le trouble à l'ordre public» pas si manifeste et l'établissement «très bien fréquenté», les Chandelles ne risquent a priori qu'un mois de fermeture. Afin de ne pas nuire aux nuits parisiennes et à ses illustres clients : «Ce n'est pas une boîte à voyous, c'est le club de DSK, raille un enquêteur, de la jet set et du show-biz, d'avocats et de magistrats, de patrons et d'hommes d'affaires, mais aussi de Russes qui viennent avec des escort girls.»
DSK persona non grata
Si Thierry Ardisson ou Frédéric Beigbeder n'ont jamais fait mystère de so