«Le nombre d'actes de vandalisme reste contenu à Clermont-Ferrand, avec moins de dix départs de feu de véhicules légers et six feux de poubelle», selon un communiqué de la préfecture. «Ces actes de vandalisme restent circonscrits localement et le fait d'individus ou de petits groupes isolés», selon le texte. Dix-sept personnes ont été interpellées dans la nuit de mardi à mercredi.
La ville reste sur le qui-vive, trois jours après le décès de Wissam el-Yamni, interpellé de manière musclée la nuit de la Saint-Sylvestre. Son autopsie doit être pratiquée ce mercredi à Saint-Etienne. «Un dispositif adapté à la situation reste maintenu», conclut la préfecture, qui ne souhaite plus évoquer le dispositif policier sur le terrain de crainte d'attiser les violences.
«Dispositif de guerre»
Jean-Louis Borie, avocat de la Ligue des droits de l'homme, avait dénoncé mardi un «dispositif de guerre» mis en place par le préfet, avec quelque 400 policiers et gendarmes mobilisés, appuyés par un hélicoptère muni d'une torche éclairante.
Gendarmes et policiers, toujours aidés d'un hélicoptère, ont patrouillé dans la nuit de mardi à mercredi, mais plus discrètement que les nuits précédentes, selon l'AFP, qui n'a constaté aucun attroupement d'adolescents mais un départ d'incendie touchant des cabines de chantier, rapidement éteint.
Overdose ou coups lors de l'interpellation ?
Les résultats de l'autopsie pourraient être connus dès mercredi soir (sauf si des examens anatomopathologiques complémentaires sont demandés, ce qui rep