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Affaire Grégory : l'ADN reste muet, les derniers espoirs s'envolent

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Affaire Grégory, une histoire françaisedossier
Les dernières analyses ADN ordonnées par la justice dans l'enquête sur la mort de Grégory Villemin en 1984 n'ont pas permis de résoudre cette énigme judiciaire.
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publié le 16 janvier 2012 à 16h44

Les analyses de la "dernière chance" suscitaient de vifs espoirs. Demandées en 2010 par les parents du petit Grégory, elles n'ont finalement pas permis de percer le mystère qui entoure la mort du garçonnet, en 1984.

Le 20 octobre 2010, la justice avait ordonné six nouvelles analyses, demandées par les parents du petit Grégory, afin "d'aller au bout de ce qui est techniquement possible" grâce à l'évolution de la science. De l'avis général, elles constituaient les analyses de la "dernière chance" dans ce dossier hors norme.

En septembre 2011, les trois premières analyses n'avaient en effet rien donné. Il s'agissait de la recherche d'ADN sur deux couples voisins des Villemin, celle au dos d'un timbre sur une lettre anonyme signée "Corinne" et enfin la recherche de traces de foulage (reliefs sur une page dus à la pression de l'écriture) sur la lettre de revendication du meurtre de Grégory.

Un long cheveu et le cœur des cordelettes

Restaient "l'analyse du long cheveu retrouvé sur le pantalon" de Grégory, 4 ans, retrouvé noyé, pieds et poings liés dans la Vologne (Vosges) le 16 octobre 1984, ainsi que "l'analyse du cœur des cordelettes", ayant servi à entraver l'enfant et la comparaison des voix du corbeau avec celles des divers protagonistes de l'affaire.

Les analyses du cheveu et du cœur des cordelettes étaient considérées comme les plus importantes et suscitaient le plus d'espoir parmi les six demandées.

Concernant les cordelettes, la justice avait privilégié la techniqu