Le levier de notre compétitivité passe par la consolidation des liens avec l’entreprise et la territorialisation des politiques industrielles

Au-delà de la perte du triple A, les raisons qui justifiaient la tenue, la semaine dernière, d’un nouveau sommet de crise étaient nombreuses. Chômage de masse, déficit historique du commerce extérieur, désindustrialisation et conséquences sociales de la crise en cours sont autant d’illustrations du bilan du mandat du président de la République et d’incapacité à enrayer la crise débutée en 2008.

Au cœur des réponses attendues par nos concitoyens, l’emploi doit être la priorité absolue de l’ensemble des pouvoirs publics. Et comment parler d’emplois sans parler d’entreprise ?

L’entreprise n’est pas une scorie de notre société, elle en est un point de polarité. Le monde de l’entreprise est malheureusement insuffisamment connu des principaux dirigeants politiques. La vision de notre économie ne doit pas se réduire au seul prisme macro-économique, fruit d’une conception encore trop jacobine de l’action publique, trop souvent tourné vers les grands groupes qui ne peuvent seuls assurer la productivité de notre pays et qui irriguent trop peu le tissu des petites et moyennes entreprises (PME) et celui des entreprises de taille intermédiaire (ETI).

Avec 50% de la richesse nationale produite dans les grandes agglomérations, la territorialisation des politiques industrielles et la consolidation des liens avec l’entreprise constituent u