Pouvait-on, à l'Etudiant, rebondir sur les stéréotypes sexistes afin de dénoncer l'ensemble des stéréotypes qui pèsent sur les choix d'orientation des jeunes - comme nous le faisons à travers notre actuelle campagne de publicité ? Pouvions-nous jouer sur le fait que le niveau d'orthographe a baissé et que cet affaissement du rapport à la langue et au sens rétrécit la liberté de choix des jeunes quand ils souhaitent accéder aux études supérieures (voire, simplement, réussir leurs études secondaires) ? Céline Curiol pense que non si l'on en croit un texte publié le 20 janvier dans Libération (1).Nous pensons que oui.
D’abord parce que nos lecteurs et les visiteurs de nos salons ne s’y trompent pas. Ils savent que nos publications papier et web sont habitées par le souci de déconstruire les représentations dominantes en matière d’orientation. Nous croyons à la réussite de tous, nous croyons que la formidable diversité pédagogique de l’enseignement supérieur offre à chacun la possibilité de trouver les voies de la réussite et de l’épanouissement. Nos lecteurs connaissent l’ensemble des dossiers, rubriques et modes de traitement qui nous permettent de casser les idées reçues : nos palmarès personnalisables qui prouvent que les filières élitistes sont loin d’être les meilleures pour tous ; nos enquêtes sur les voies de promotion sociale par les études (prépas