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Libération

Le patron de la police des polices entendu dans l'affaire des «fadettes»

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L'affaire Bettencourtdossier
Claude Bard a été entendu jeudi comme témoin assisté dans l'enquête sur l'espionnage de journalistes du «Monde» enquêtant sur l'affaire Bettencourt.
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publié le 17 février 2012 à 11h12

Le patron de la police des polices (IGS), Claude Bard, a été entendu ce jeudi comme témoin assisté dans l'enquête sur les factures téléphoniques détaillées («fadettes») de journalistes du Monde, a-t-on appris vendredi de source proche de l'enquête, confirmant une information de RTL.

L'enquête sur les fadettes de journalistes du Monde, qui travaillaient à l'automne 2010 sur l'affaire Bettencourt, était à l'époque conduite par le procureur de Nanterre Philippe Courroye, mis en examen dans cette affaire, et qui avait confié les investigations à l'IGS.

Le commissaire Daniel Jacquème, numéro 2 de l'Inspection générale des services (IGS), a accusé M. Courroye, devant la juge d'instruction Sylvia Zimmermann, d'avoir explicitement demandé à son service le contenu de SMS du journaliste Jacques Follorou.

M. Courroye, tout comme la procureure adjointe de Nanterre, Marie-Christine Daubigney, réfute cette affirmation, assurant n'avoir «jamais demandé le contenu des correspondances, c'est-à-dire des SMS échangés».

Claude Bard, patron de Daniel Jacquème à l'IGS, a été entendu comme témoin assisté jeudi dans cette enquête pour apporter ses explications, a-t-on dit de source proche de l'enquête.

Daniel Jacquème avait expliqué en janvier aux juges d'instruction les circonstances dans lesquelles M. Courroye a demandé à l'IGS d'enquêter.

«Le 28 septembre 2010, à 11 heures, M. Courroye [...] a contacté (le directeur de l'IGS Claude) Ba